Sept proses sur la poésie

Un livre de Daniel Canty, Estuaire, Montréal, 2021, 272 p.


Sept proses sur la poésie propose un parcours en sept chants de ce que peut être, peut-être, la poésie.

Sept proses sur la poésie est une sorte de traité de cosmologie poétique, qui tient tout à la fois du récit et du roman, de l’essai et du poème–une prose du monde habitée par une «érudtion du cœur» (Michael Delisle) et une pensée du possible.

Chaque chant nous convie dans un tissu scintillant de correspondances. Les approches de la poésie y font écho à des propos sur la conscience des arbres ou la communication extraterrestre, à des méditations sur la nature du temps et les objets impossibles de la physique, à des considérations sur la solitude du Yéti, l’accès au monde des Morts, les maisons des poètes, la relation entre la spéculation financière et la nécromancie, ou la poésie transgenre de Donjons et Dragons… La prose, sa force, permet que sous le texte, comme sous l’humus, se trame un réseau signifiant qui nourrit la mise en relation des différentes matières convoquées.

Sept proses sur la poésie est un objet poétique autonome, un pli de clarté, révélant un peu de la beauté et du mystère qui, malgré ces temps difficiles, brillent au fond des airs. Peut-être est-ce exactement ça, la poésie.

Disponible partout où les libraires sont indépendants, et un peu ailleurs aussi.



«La poésie est, parfois, une qualité de la lumière.»

—Quatrième de couverture

Peut-être est-ce que la poésie n’est pas une forme.
Elle est une lumière.
Elle est la lumière qui allume des clartés.
Lumière qui effleure les formes et les contient toutes.
Lumière qui prend en charge le paysage et le transforme en expérience.
Lumière qui est à la fois matière et temps, distance et contact, effraction dans la nuit et rumeur du ciel.
Lumière disponible à toutes les inflexions.
Lumière qui resplendit avant de s’évanouir.
Lumière qui est tout, et qui n’est rien exactement.

—Évelyne de la Chenelière

Il y a douze heures dans une journée,
quatre saisons dans une année,
et sept proses sur la poésie.
C’est un livre qui fabrique sa chance :
comme le chiffre élu, il se tient sur un pied,
il regarde en avant, il regarde en arrière,
parfois on dirait qu’il va perdre l’équilibre.
Il ne tombe pas mais c’est tout comme :
il suit le hasard des correspondances
pour jouer le jeu de la vie et des livres.
Parfois on dirait un poème, ou un voyage.
Mais oui, mais non, c’est un roman d’aventure
qui raconte l’histoire de mille fantômes
toujours prêts à nous offrir
une idée de la poésie
pour nous aider à nous perdre
un peu moins ou un peu mieux.

—Michaël Trahan

Daniel me confirme à nouveau à quel point la littérature se mêle [...] aux fibres de nos vies, que les motifs qui guident l’écriture débordent en nous de l’extérieur, qu’ils nous habitent dans nos corps.

—François Turcot

Tout me semble si habile, si flottant, mais quand même tout le temps habité par la curiosité, la fausse légèreté de Daniel, un désir de rencontrer l'autre à travers mots, lumières, objets.

—Olivier Godin

[…] le fil labyrinthique de la pensée de Daniel Canty ne se rompt jamais – il court inlassablement de curiosité en anecdote, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.

—Luba Markovskaia

Le dernier opus de Daniel Canty est un essai-autofiction […]. Il nous transporte dans ses valises de voyageur littéraire et cinématographique, traite autant de Dante que de Chris Marker, de gutta-percha que d’Alice aux pays des merveilles que d’obscures poètes américains et ce, en empruntant un ton délié et doux. Dérive dans son passé et le temps qui n’existe pas, plongée quasi spirituelle dans les coulisses de ses traductions, je vous recommande fortement cette escapade dans l’érudition ludique de cet écrivain inclassable.

—Bertrand Laverdure

[…] it is a pleasure to hold [Sept proses sur la poésie] and flip through the pages even without reading it.

—Gregory Ronczewski

Qu’ont en commun Dune, Dante et une pluie venue du fin fond de l’Univers? Sept proses sur la poésie, un livre de Daniel Canty.

—Une publicité

Mon cœur! Mon cœur!

—L’entité Renaud-Bray




Un livre de Daniel Canty
Édité par Michaël Trahan et Estuaire
Mis en livre par Daniel Canty et Michèle Champagne